Le dispensationalisme est effectivement moins répandu aujourd’hui. Ses « grands noms » sont C. I. Scofield, D. L. Moody, René Pache, Charles Ryrie, J. N. Darby (et les assemblées de frères), John H. Alexander, Ralph Shallis… plutôt des noms du passé. Certains adoptent cette position sans le savoir, influencés par leurs lectures où leur contexte ecclésial. Mais il est difficile de faire une estimation de son impact aujourd’hui. On remarque que les facultés et instituts francophones sont de plus en plus de tendance amillénariste, si bien que les personnes formées dans ce cadre le sont généralement aussi.

Je suis entièrement d’accord certains adoptent et adhèrent également et aussi facilement à (des) la « position » (s) amillénariste sans le savoir pour autant , suite à la lecture de théologie comme celle Calvin ( pour ne cité que lui ) et un grand nombre d’autre bien entendu , et qui de plus est enseigner par nos contemporains dans les facultés aujourd’hui , qu’il s’agisse de l’influence de l’une ou l’autre des positions , ce qui est valable pour l’une (ecclésialement parlant ou théologiquement ) , l’est aussi pour l’autre , ce que je veux dire c’est qu’il en est de même pour l’amillénarisme …on ne se découvre pas l’un ou l’autre …hormis cela et les grands théologiens et auteurs que vous citez , la question que je me pose est de savoir pourquoi ce courant ( et bien qu’il existe encore un fort nombre  » de représentants » ) est si peu représente en Europe tout du moins dans le « monde » francophone.

Bonjour,

Vous trouverez peut-être des pistes de réponses à la question que vous posez sur le dispensationalisme en lisant la section «Les principaux schémas de la fin des temps» (p. 693 à 723) du livre [i]Pour une foi réfléchie – théologie pour tous[/i] publié sous la direction d’Alain Nisus en 2011 aux éditions maison de la Bible.

J’ai terminé il y a quelques mois la lecture complète de cette oeuvre et la trouve très intéressante pour situer dans le contexte contemporain les grandes questions concernant ce que la Bible enseigne sur plusieurs sujets très importants. J’ai particulièrement apprécié le souci de répondre à des questions qui ne se posaient pas encore dans les années où les auteurs mentionnés par Vivian ont produits leurs oeuvres.

L’oeuvre est conçue pour répondre aux questions que se posent les gens d’aujourd’hui concernant ce que la Bible enseigne dans son ensemble. Pour ceux d’entre nous qui ont étudié la théologie il y a quelques décennies, cette oeuvre permet de faire une mise à jour sur les sujets de base dont celui de la fin des temps.

Que Dieu vous guide dans votre questionnement.

Bonsoir
Ce n’est pas tant au sujet de la théologie à proprement parler concernant le dispensationalisme même que je me posais la question, puisque lui aussi ( le prémillénarisme dispensationel) a évolué de part et d’autre en vision dite plus progressiste, mais bien plutôt à savoir pourquoi « aujourd’hui encore » il reste aussi en retrait par rapport à d’autres systèmes de théologie, alors que le panel théologique est bien visible par les moyens modernes de communication que nous connaissons . Autrement dit ce système d’interprétation avec son herméneutique et exégèse qui le distingue serait-il encore vu ou perçu comme non-biblique et ce explicitement et plus spécialement dans le monde francophone au 21 ème siècle . Je vous remercie par la référence citée.

Bonsoir . Je vous remercie infiniment pour votre réponse ( lu effectivement à un notre endroit, ceci étant dû à une erreur de ma part) je comprends très bien la position dispensationelle et le dispensationalisme dans son ensemble et y suis très sensible mais ma question est ( bien que la réponse en soi dû à un enseignement dans les Instituts et autres facultés de théologie) pour quelle (s) raison(s) « valable (s)  » cette vision ou théologie est si peu répandue et soutenue dans les pays francophones et en France principalement au point d’être si mal perçue et tant décriée. Cordiales salutations chrétiennes