La traduction

La Bible est un livre ancestral qui a traversé le temps grâce au travail méticuleux des copistes qui ont recopié le texte biblique durant des siècles. Ce travail s’effectuait donc à la main sur des parchemins, d’où le nom de « manuscrits ». Le papyrus ou le parchemin sur lesquels les textes étaient écrits n’étaient pas éternels, et lorsqu’ils se détérioraient, il fallait recopier leur contenu, à la main. Cela explique aisément que les manuscrits originaux, autographes, de l’Ancien et du Nouveau Testaments soient perdus. Nous n’avons à disposition que des copies, dont certaines sont très anciennes. L’invention de l’imprimerie a révolutionné l’édition des livres et notamment de la Bible, permettant une vaste parution et difusion du texte sacré.

Mais nous voulons souligner ici le travail très complexe des traducteurs. Si nous réfléchissons quelques instants à ce travail, cela peut donner le vertige, tant il paraît gigantesque et délicat si on considère la longueur du texte, le travail sur la conservation du sens des mots et la pratique de langues très anciennes. Pour couronner cela, l’ampleur de la valeur spirituelle qui fait de la Bible un livre unique confère aux traducteurs une grande responsabilité.

Qu’il s’agisse de passer d’une langue à une autre ou de s’adapter à l’évolution d’une langue au travers des siècles, ce travail est remarquable et bien souvent oublié!

Nous voulons vous le faire connaître notamment avec la parution de la « Segond 21 ».