Chapitre 1 : Questions abordées
Un certain nombre de questions ont été posées par des jeunes, en rapport avec la foi chrétienne, et ont fait l’objet d’une attention toute particulière au moment de la rédaction du manuel.
Voici la liste des questions, ainsi que de réponses partielles. Les réponses complètes se trouvent dans le livre Pour une foi réfléchie à la page indiquée.
Comment pouvons-nous être sûrs de l’existence de Dieu?
Nous pouvons commencer par reconnaître que nous ne voyons pas tout ce dont l’existence nous paraît évidente. (…)
Dans le contexte de la foi chrétienne, toute affirmation à propos de Dieu s’appuie sur une source bien précise: la Bible. Il y a une idée fondamentale là-derrière: pour que l’être humain, avec toutes ses limitations, puisse connaître Dieu, lui qui est totalement autre, il faut que ce Dieu se révèle. (…)
Au fil de l’histoire, les théologiens et autres penseurs ont proposé diverses preuves de l’existence de Dieu. Aujourd’hui, on remplacerait le terme de preuve par celui d’argument. (…)
Aujourd’hui, beaucoup laissent entièrement de côté les arguments qui font appel au raisonnement, à la rationalité, et préfèrent parler de leur expérience personnelle, parfois de celle d’autres croyants. (…)
Réponse complète aux pages 23-31 du livre Pour une foi réfléchie.
Qu’est-ce que le blasphème?
De façon générale, on peut définir le blasphème comme une parole ou un comportement insultants et irrespectueux vis-à-vis de Dieu. En Lévitique 24.11-16 , la condamnation à mort est requise pour celui qui maudit le nom de Dieu.
Réponse complète à la page 46 du livre Pour une foi réfléchie.
Pourquoi Dieu est-il invisible?
Dieu est invisible parce qu’il ne connaît pas de limites corporelles. Tous les êtres que nous voyons, nous les voyons grâce à leur corps.
C’est notre corps qui fait que notre être (notre coeur, la personne que nous sommes vraiment) peut être vu. Mais notre corps est aussi une limite; les personnes âgées en sont particulièrement conscientes! Dieu, lui, ne connaît aucune limite, pas même la limitation corporelle, ce qui explique qu’il est invisible.
Notons toutefois que, même s’il est invisible, les «empreintes» de ses manifestations dans l’histoire et dans notre histoire personnelle sont, elles, bien visibles!
Le monothéisme est-il une évolution du polythéisme?
Une question est parfois posée aujourd’hui: le monothéisme (conception qui admet l’existence d’un seul Dieu) serait-il une simple évolution intellectuelle du polythéisme (conception qui admet l’existence de plusieurs dieux)?
Généralement, il s’agit plutôt d’une affirmation que d’une question ouverte, et ceux qui en sont les auteurs considèrent que Dieu est une simple projection de l’esprit humain, qu’il n’existe pas en réalité.
(…)
Ce qui se passe dans la Bible n’a rien à voir. Le fait que l’Eternel demande à Abram – que beaucoup qualifient de père du monothéisme – de tout quitter (Genèse 12.1 ) implique non pas une évolution naturelle de sa conception religieuse, mais une révolution. Dans la conception biblique, ce n’est pas à partir du monde que nous nous imaginons Dieu (s’il est le fruit de notre pensée, il est forcément une illusion); c’est lui qui vient se révéler à nous. (…)
Réponse complète aux pages 32-33 du livre Pour une foi réfléchie.
A quoi sert la prière? Est-ce que Dieu change d’avis?
En Matthieu 6.8 , juste avant le Notre Père, nous pouvons voir ce que la prière n’est pas. En priant, nous ne mettons pas Dieu au courant d’une situation qu’il ne connaîtrait pas.
Il connaît nos besoins avant même que nous lui en parlions. Alors, pourquoi prier? Pour vivre une relation avec celui qui connaît nos besoins les plus profonds, ceux peut-être dont nous n’avons pas vraiment conscience (besoin de pardonner, besoin d’être délivrés du mal, de ne pas être exposés à la tentation, etc.). (…)
Réponse complète à la page 54 du livre Pour une foi réfléchie.
Dieu a-t-il un sexe?
Certains chrétiens, particulièrement avec la montée d’un certain féminisme, sont préoccupés par la question du sexe de Dieu.
Dans la langue originale des textes bibliques (hébreu ou grec), il faut reconnaître que les formes verbales, les pronoms et les adjectifs relatifs à Dieu sont à la forme masculine, et non féminine. (…)
Toutefois, on peut aussi noter que, lorsque Dieu crée l’homme à son image, il crée l’homme et la femme (Genèse 1.27 ). De plus, un certain nombre de métaphores ou comparaisons renvoient à des images féminines. (…)
Ces diverses considérations et le fait que Dieu est totalement autre par rapport à nous suggèrent que la catégorisation sexuelle n’est pas appropriée, en ce qui le concerne.
Réponse complète aux pages 59-60 du livre Pour une foi réfléchie.
Si Yahvé est le nom de Dieu pour toujours, pourquoi ne l’appelle-t-on plus ainsi?
Yahvé n’est pas la traduction d’un mot signifiant Dieu. C’est son nom «personnel», son nom d’alliance, employé pour la première fois en Genèse 2.5 .
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C’est un terme qui est de la même famille que le verbe «être» en hébreu. Dans les traductions françaises de la Bible, il est traduit soit par «l’Eternel», soit par «le Seigneur».
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Du même sujet parle aussi Stop Info: Le tétragramme.
Réponse complète à la page 47 du livre Pour une foi réfléchie.
Pourquoi parler de Trinité alors que le terme n’apparaît pas dans la Bible?
Il est vrai que le terme Trinité n’apparaît pas dans la Bible. Par contre, il apparaît très tôt dans l’histoire de l’Eglise, dès le 2e siècle.
Réponse complète à la page 62 du livre Pour une foi réfléchie.
Pourquoi Dieu nous demande-t-il de l’aimer?
Pourquoi Dieu nous demande-t-il de l’aimer? Qu’est-ce qu’il y gagne?
Puisque Dieu est amour, qu’il vit cet amour infini, qu’il le donne et le reçoit et le partage au sein même de son être depuis toute éternité, pourquoi nous demande-t-il de l’aimer? Qu’est-ce qu’il y gagne?
Puisque Dieu est amour, qu’il vit cet amour infini, qu’il le donne et le reçoit et le partage au sein même de son être depuis toute éternité, pourquoi nous demande-t-il de l’aimer? Qu’est-ce qu’il y gagne?
Premièrement, si Dieu nous demande de l’aimer, ce n’est pas pour recevoir de notre part quelque chose qu’il n’aurait pas. Il a tout, depuis toujours. Il ne manque de rien. Il est Dieu… et le propre de Dieu, c’est de ne manquer de rien. D’ailleurs, lorsqu’on entend le Père dire à son Fils: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé qui a toute mon approbation» (Matthieu 3.17 ), on se demande ce que nous allons bien pouvoir lui donner de plus. Rien, absolument rien.
Dieu ne gagne rien à être aimé de nous. Il est aimé de toute éternité… Et, même lorsque le Fils s’offre en sacrifice, ce n’est pas pour être davantage aimé par nous, puisqu’il jouit d’un amour parfait et infini de toute éternité. S’il le fait, c’est uniquement pour nous. Il n’y gagne rien; nous, nous y gagnons tout.
Donc, si Dieu, au sein même de son être, se donne le cadeau de l’amour depuis toujours, pourquoi nous demande-t-il de l’aimer en retour? Si ce n’est pas pour lui qu’il le demande, c’est certainement pour nous! Oui, si Dieu nous demande de l’aimer, ce n’est pas pour lui, mais pour nous, pour nous faire participer à cet amour qu’il vit, lui, de toute éternité. C’est nous qui en avons besoin… pas lui!
Dieu est-il seulement le Dieu d’Israël?
Que penser de la relation privilégiée du Dieu de la Bible avec Israël? Est-il aussi le Dieu des autres peuples?
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Dès le début, il est clair que, si Abraham a été choisi, c’est notamment pour que toutes les nations de la terre soient bénies en lui et que sa famille garde la voie de l’Eternel (Genèse 18.18-19 ).
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Grâce à la venue de Jésus, Dieu unit même les Juifs et les non-Juifs au sein d’un nouveau peuple.
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Réponse complète aux pages 35-36 du livre Pour une foi réfléchie.
Peut-on vraiment comprendre Dieu?
La première chose à comprendre, quand on parle de Dieu, c’est qu’il nous dépasse.
En fait, nous ne pourrons jamais imaginer quelqu’un qui nous dépasse autant que Dieu. En théologie, cela s’appelle la transcendance de Dieu.
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Rappelons encore que la révélation ne nous permettra jamais de comprendre toute l’immensité de ce Dieu merveilleux qui nous dépasse. Même remplis de l’Esprit de Dieu, nous n’aurons qu’une compréhension humaine – et donc limitée – du Dieu illimité.
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Réponse complète aux pages 38 et 44 du livre Pour une foi réfléchie.
La théorie de l’évolution et la foi chrétienne sont-elles compatibles?
Certains savants matérialistes pensent que l’affirmation de l’évolution est en contradiction avec la foi chrétienne. Quels sont leurs arguments?
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La nature montre des signes évidents qu’elle est le projet d’une intelligence supérieure. La théorie de l’évolution par voie de sélection naturelle ne suffit pas à rendre compte de l’origine, de la complexité et de la diversité de la vie. Il existe des exemples de «complexités irréductibles» qui ne peuvent pas être expliqués par l’évolution.
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Il est important de distinguer entre la théorie scientifique de l’évolution à proprement parler et les extrapolations philosophiques de cette théorie.
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Dire que Dieu crée, c’est affirmer qu’il donne l’être, qu’il confère l’existence à tout ce qui est; ce n’est pas se prononcer sur les mécanismes, les procédés, les modalités qu’il a pu mettre en œuvre. Il ne faut pas pour autant identifier trop rapidement la modalité du Créateur avec les procédures que les tenants du transformisme nous proposent.
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Réponse complète aux pages 94 à 105 du livre Pour une foi réfléchie.
Qu’est-ce que cela signifie, être Dieu?
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Dieu est sans limites. Dieu est, et il n’est limité par rien: pas de limites dans l’espace, dans sa connaissance, dans sa sagesse, dans sa puissance, dans le temps. Rien ne limitera jamais Dieu.
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Réponse complète aux pages 37 et 49 du livre Pour une foi réfléchie.
Qu’est-ce que la providence?
Le mot français «providence» vient du verbe latin providere, qui signifie «pourvoir». Il désigne la manière dont Dieu gouverne la création.
Réponse complète à la page 57 du livre Pour une foi réfléchie.