De l’occultisme à Jésus Christ…
Jésus a dit « Vous serez mes témoins … » Il l’a dit à ceux qu’Il avait rachetés, ceux qui L’avaient reçu comme leur Sauveur personnel … et qui avaient vu Sa gloire.
C’est dans la reconnaissance de mon cœur que j’ai reçu et accepté cet ordre de la part du Seigneur, au travers de la Parole de Jésus « afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-même, mais pour Celui qui les a rachetés »…
J’ai constamment à cœur le passage des dix lépreux « y-a-t’il, dit Jésus, que cet étranger pour donner gloire à Dieu ? » en effet, un seul parmi les dix lépreux guéris, avait fait demi tour pour remercier le Seigneur, donner Gloire à Dieu et s’attacher à Jésus. C’est avec les sentiments qui animaient le lépreux guéri, et dans l’amour de mon prochain, que je veux partager mon expérience, pour rechercher Jésus et Sa gloire, et la gloire à laquelle il veut nous faire participer. Voici mon témoignage …
Je suis né en 1929 dans une famille protestante d’étiquette, unie dans l’amour, avec 6 enfants. Nos parents nous ont toujours beaucoup aimés, et ils étaient fiers de leur progéniture – nous étions une entreprise familiale, le père et trois fils, peintres en bâtiment, j’étais l’aîné des garçons.
J’avais tout pour être heureux, j’aimais mon travail, j’avais une voiture (ce qui était rare à l’époque) , les copains, copines, de l’argent, la santé, j’aimais le bal, c’était une passion, je l’ouvrais et le fermais … la soirée se terminait parfois en charmante compagnie et il m’arrivait parfois de me dire : « est-ce cela le bonheur » ? Je fréquentais dans ce monde de la danse, des jeunes filles et jeunes gens qui avaient fait leur instruction religieuse et qui allaient parfois au temple ou à l’église, et qui étaient autant que moi esclaves de ce monde et de ses attraits malsains … car le bal en soit, ne serait par mal si nous n’étions des êtres de chair bien fragiles … J’éprouvais un grand vide dans mon cœur, que rien de tout ce que je possédais ou vivais, ne pouvait combler. j’aspirais à une vie pure, propre, que rien en moi ou ce que je voyais autour de moi, ne pouvait m’apporter … avec cela déceptions sentimentales (en qui faire confiance ? ) je n’étais pas plus capable, moi-même de fidélité, dans ce monde du plaisir.
Il m’arrivait parfois d’idéaliser, de rêver : si j’étais chrétien ? Mais un vrai ! Une femme croyante, des enfants, un foyer uni …
J’ignorais tout de la religion, sinon qu’il y avait un Dieu à quelque part, qui était Esprit du bien, et j’avais une conscience avec laquelle je n’étais pas toujours en accord.
A l’âge de 14 ans environ, ma mère (encouragée je pense par le pasteur) m’avait accompagné à une réunion d’évangélisation de « Jeunesse pour Christ ». Je me souviens qu’à l’heure de l’appel, j’ai regardé autour de moi, et si quelques jeunes de mon âge s’étaient levés, je les aurais peut-être imités.
Mais seul, je n’ai pas osé (l’orgueil déjà ! ) toutefois je veux croire que le seigneur avait les regards sur moi, car ma conscience était toujours là, pour me poser des problèmes …
C’est à 27 ans que je me suis converti à Jésus-Christ ; j’étais alors dans un sentiment d’échec, quand un jour ma vie a pris une direction inattendue … En arrivant chez moi, j’ai trouvé dans la boîte aux lettres, une enveloppe à mon nom concernant une offre de la part d’un astrologue. Était jointe une brève étude dans laquelle il me semblait me reconnaître, ce qui m’impressionna fortement. Il m’était proposé (moyennant finances, bien sûr) une étude plus approfondie que j’acceptais aussitôt.
A la lecture de cette étude qui s’étalait sur plusieurs semaines, j’ai pris conscience que je subissais comme une fatalité, due à la mauvaise étoile sous laquelle j’étais né pensais-je. Je devins un « accro » de tous les horoscopes au travers des journaux.
Mon correspondant à qui j’écrivais en boîte postale à Nice, me dit que lorsque un homme réalise que tout se ligue contre lui, il a besoin de la foi. « Je vous ferai bénéficier me dit-il, d’une science infaillible pour vaincre l’adversité que vous devez affronter ». Moyennant finances -bien sûr- je reçus ma première initiation aux sciences occultes, accompagnée d’une liste de livres, de témoignages de la part de ceux qui avaient accepté et pratiquaient ces choses et qui m’impressionnaient fortement par leur succès dans tous les domaines : affaires, affectif, logement … Aussitôt j’achetais ces ouvrages.
Dans cette nouvelle science, il m’était dit que l’univers contenait la puissance créatrice et agissante du bien (qui est Dieu), que l’homme en possède une partie infime et qu’il suffit de capter dans l’univers cette puissance, par laquelle je pourrai devenir un surhomme, au point de voir tout plier sous ma volonté, tout venir à moi, et réussir dans tous les domaines. (j’ignorais à l’époque que Satan avait dit à Jésus : « ce royaume ici-bas m’appartient, il est à moi, je te le donne si tu m’adores » – et la réponse de Jésus : « tu adoreras le Seigneur ton Dieu, lui seul ») J’ignorais que cette science était occulte, interdite par Dieu, parce qu’idolâtre et dangereuse pour celui qui la pratique et pour ceux qui en sont les victimes inconscientes, car manœuvrées, manipulées, possédées ou dépossédées, liées, etc.
Pour mes premières leçons d’initiation, mon maître-correspondant, me conseilla des heures précises de méditations, d’invocations auxquelles me disait-il être en communion avec moi. (La télépathie devait jouer un rôle dans ma formation).
Ayant fait l’acquisition de tous les livres conseillés, je découvris qu’il s’agissait de spiritisme, magie blanche, magie noire, télépathie, hypnotisme, conjuration, magnétisme, guérison, sorcellerie, pouvoir des talismans, divination, méditation transcendantale, amulettes, magie des couleurs, des parfums, signes cabalistiques, superstition, etc… Quantité de versets bibliques y étaient intégrés, donnés en référence, mais j’appris plus tard qu’ils étaient déformés de leur signification divine, dans le but d’étayer le mensonge.
Ces livres et en particulier la sorcellerie me répugnaient, mais il était dit qu’il fallait connaître son sujet à fond, car il pouvait être nécessaire de savoir comment se parer contre des parties adverses (c’est la guerre des esprits).
J’appris plus tard après ma conversion, par des récits missionnaires, combien en Afrique, dans les villages où règnent les sorciers et la sorcellerie, certains sont victimes de ces sciences démoniaques.
Pour moi, de famille protestante depuis plusieurs générations, j’avais vu des Bibles dans le grenier, les Bibles de mes ancêtres (Bibles de mariage surtout) et cela me sécurisait.
Je fus vite un bon élève, car il était fait appel à la foi, et à la volonté d’obtenir les résultats désirés. J’avais les deux ! C’est ainsi que je vis des résultats surprenants. J’ai découvert à deux reprises que j’avais le pouvoir d’envoûter. Deux personnes différentes furent l’objet de mes pouvoirs.
J’avais désiré qu’elles soient là, et à leur étonnement, elles étaient présentes. Une autre fois, j’ai guéri ma mère de je ne sais de quelle maladie, ses douleurs avaient disparu et elle avait quitté son lit. Je me sentais fort, on m’avait dit : « vous deviendrez un surhomme », j’étais en chemin.
Dans mon désir de faire du bien, je proposais mes livres à ma famille, les engageant à les lire, je me disais également : « puisque cela fait de nous des êtres supérieurs, pourquoi ne l’enseigne-t-on pas dans les écoles »? (il est à noter qu’aujourd’hui cette science est présente sous forme déguisée, bien sûr : nouvel âge, halloween …). Au travers de films tels que « Harry Poter, le seigneur des agneaux … les enfants et le monde baignent dans ces eaux troubles …
Je constatais bientôt que mes prédictions astrologiques ne se réalisaient plus car j’étais le maître de ma vie et que mes désirs se réalisaient en grande partie. Mes expériences bénéfiques prirent fin un certain soir lorsque dans la nuit, dans ma chambre, je fus saisi de terreurs subites que je ne pus maîtriser, ainsi que des maux de têtes, des angoisses … j’avais la sensation que ma chambre était peuplée d’êtres invisibles. Mon sommeil était envahi de cauchemars, je voyais des êtres grimaçants, j’entendais des voix. Une fois dans mon demi sommeil, je me vis descendre dans un lieu souterrain qui était semble-t-il le lieu de la mort. C’était effrayant et je vis quelqu’un et entendis sa voix qui me criait de la cime d’une tour : « n’y vas pas, n’y va pas, n’y va pas ! » et une autre voix d’en bas qui me disait : « ne l’écoute pas, c’est un fou ! ».
Cet appel de la tour était sûrement l’appel d’un ange, de mon ange, et cela m’a marqué profondément. J’ai compris plus tard que j’étais possédé par des mauvais esprits. J’avais les tempes comme prises dans un étau, avec comme des piqûres d’aiguilles, le crâne comme taraudé par une vrille, le thorax comprimé, et la terreur au cœur.
J’écrivis aussitôt à mon correspondant qui me répondit qu’il ne pouvait pas m’aider, qu’il ne comprenait pas et qu’il s’agissait sûrement du doigt de Dieu qui était contre moi. J’ai compris plus tard en effet que c’était la main miséricordieuse de Dieu qui était sur moi pour me sortir de cet enfer ; le processus était en marche, mais je l’ignorais. Je passais des heures d’angoisse …
Puisque mon initiateur ne pouvait pas m’aider, je consultais une guérisseuse de ma région, qui au récit de ma situation, m’avoua ne pas pouvoir m’aider, mais m’indiqua une voyante-guérisseuse réputée à Nîmes. Il y avait foule chez cette femme, et quand arriva mon tour, après avoir répondu à ses questions et raconté mon histoire, elle me donna rendez-vous dans quinze jours, s’engageant à prier pour moi d’ici-là.
Ces quinze jours passèrent avec des hauts et des bas ; j’étais vidé de mes forces, les heures et les journées étaient interminables. J’avais lu dans mon livre de sorcellerie que lorsque l’on est en conflit contre les esprits, il convient de s’en séparer en les rejetant soit sur des êtres humains, soit sur des bêtes ou des plantes. J’ai choisi des rosiers que nous possédions dans la véranda. Au bout de quelques jours, les feuilles étaient devenues comme de fines dentelles, mais malgré cela, je ne vis aucune amélioration durable à ma situation. Je vivais des heures d’angoisse, attendant cette prochaine rencontre, dans l’espoir que j’atteindrais le bout du tunnel.
Quel ne fut pas mon désespoir au rendez-vous, lorsque j’appris que cette femme était décédée subitement trois jours auparavant. Je me rendis dans une église où je brulais des cierges en invoquant son esprit sur moi, pensant que de l’au-delà elle pourrait m’aider . Sur le chemin du retour, la pensée du suicide fit son entrée dans mon cœur, comme la fin de mes tourments. Alors me vint l’idée : puisque mes sciences occultes contiennent des versets de la Bible, cela concerne aussi les pasteurs. J’allai donc consulter un pasteur local, ce dernier ne comprit pas la gravité de mon cas, et me conseilla tout simplement de venir assister au culte pour que mon mal disparaisse.
L’idée du suicide se fit plus pressante, la mort me semblait être la seule solution. Mais Dieu veillait sur moi ! C’est ainsi que dans l’annexe du temple où je faisais la remise en peinture, je pris sur une étagère un livre qui se trouva être un livre de Psaumes où je lus le Psaume 25 , dit le livre du malheureux – version Segond. A la lecture de ce livre, je découvris les paroles extraordinaires d’une prière, il semblait qu’elles avaient été écrites pour moi seul : c’est au travers d’abondantes larmes que je les lus, avec mes yeux et avec mon cœur. Elles me paraissaient tellement précieuses que j’emportais le livre chez moi afin de recopier ce Psaume.
Le lendemain soir en rentrant chez moi, je trouvais un pasteur pour qui nous avions effectué la réfection des temples. Depuis, c’était entre nous un petit salut de la main à chaque rencontre. A mon étonnement, mon père répondit, disant : « j’ai rencontré M. M. et lui ai dit de venir à la maison pour te parler, car tu nous donnes beaucoup de soucis depuis quelques temps ». (il y avait de quoi ! ) Ayant apporté mes livres et expliqué ma situation, celui-ci me dit : « Louis, veux-tu la vérité ? » Je lui dis oui, reconnaissant bien au-dedans de moi que j’avais fait fausse route.
Alors il me lut les paroles de la Bible dans Deutéronome 18 v 9-14 « qu’on ne trouve chez toi personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts, car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel … à toi, l’Éternel, ton Dieu, ne le permet pas ».
Dans le livre des Actes 19 v 19 quand Paul prêchait : « un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde ». Le pasteur me dit : « tu vois que ces sciences soit-disant nouvelles, sont vieilles de plusieurs siècles ». C’est ainsi que j’ai pris pleinement conscience que j’étais dans le camp opposé à Dieu, que j’étais dans les griffes des puissances mauvaises. Mais, me dit cet envoyé de Dieu : « Il y a un remède à tes maux : Jésus-Christ le Sauveur, est mort pour moi, toi et tous, car sans Lui, tous les hommes sont des pécheurs perdus. Si tu crois et L’acceptes comme ton sauveur personnel, il te délivrera ». Après quelques paroles de témoignage, il pria avec moi et je répétai comme un petit enfant, la prière qu’il fit.
Rendez-vous fut pris pour le lendemain chez lui, où arriva, appelé par Dieu, un autre pasteur, M. B. Là je fus placé en présence de Dieu, ce Dieu d’Amour, mais Dieu Saint, qui aime le pécheur mais abhorre le péché. Convaincu de mon état de pécheur, je confessai tout le mal qui défilait dans ma conscience, je vomis mes péchés, sans retenue, car je ne pouvais les garder, et j’ai découvert que pour Dieu, rien n’est caché. Il connaît tout, sait tout, voit tout et juge tout. Mais dans son amour infini, il nous a donné Son Fils unique et bien-aimé, Jésus-Christ, qui a payé à ma place et à notre place, le salaire de mon état de pécheur, de mes péchés, et me poussait à les lui confesser, pour être pardonné et lavé.
Ces frères pasteurs m’expliquèrent d’après la Parole de Dieu, qu’en pratiquant ces sciences occultes, je m’étais placé sous la puissance de Satan, c’est lui qui me donnait tous ces pouvoirs, lui et ses anges déchus selon Ephésiens 6 v 12 : « car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » et que Jésus-Christ était venu sauver les hommes et détruire les œuvres du diable, pour briser les chaînes des captifs, ouvrir les portes des prisons, selon Esaïe 61 , et selon Marc 16 v 17 « en mon nom, ils chasseront les démons ». C’est ce qu’ils firent sur moi, proclamèrent sa victoire éclatante sur la croix, en ordonnant à toutes ces puissances de me quitter, parce que Jésus-Christ a payé le prix de mon rachat.
Comment dire la joie dans mon cœur, que les anges partageaient dans le ciel selon Luc 15 v 7 « de même je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (qui se croient justes). Cette joie inondait mon cœur, ainsi que l’amour et la reconnaissance envers Dieu et Jésus-Christ,
et envers ces frères qui avaient été les instruments dans la main de Dieu, ainsi que leurs épouses en prière dans la pièce à côté. Là j’ai compris pourquoi Jésus était venu sur la terre, là j’ai dit au Seigneur : « je veux être moi aussi ton instrument » . En possession de la Bible que je venais d’acquérir, je l’ouvris au hasard (si le hasard existait !) et je lus dans Deutéronome 30 v 15-19 : « Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal … la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives ». Je me suis posé la question : qu’est-ce que la vie dont parle Dieu, est-ce la vie que j’ai connue jusqu’à présent ? Manger, boire, dormir, travailler, danser … Tout en réfléchissant, j’ai ouvert ma bible ( à tout hasard, toujours … ) dans Jean 14 v 42 : « Jésus … dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ».
J’étais émerveillé de la façon dont Dieu me répondait, me parlait, moi son enfant nouveau-né, ce bébé qui allait apprendre à connaître Ce grand Sauveur ! J’assistai à mon premier culte, et fis la découverte que la Parole de Dieu est vraiment l’épée à deux tranchants, qui partage jointure et moelle, et juge les sentiments et les pensées du cœur selon Hébreux 4 v 12, tel le bistouri salutaire entre les mains du chirurgien, à tel point que je me posais la question : ce frère qui prêche, je ne lui ai pas raconté ma vie secrète, on dirait qu’il l’a connaît. J’ai compris que si Dieu met à nu notre péché, ce n’est pas pour nous accuser, mais pour que nous le lui confessions pour être pardonné, lavé, sans quoi notre péché subsiste tant qu’il n’est pas confessé au Sauveur.
J’ai compris de suite que j’étais né de nouveau, selon la parole de Jésus à Nicodème : « si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu en Jean 3 v 3 – 7 … il faut que vous naissiez de nouveau ». J’étais
né de nouveau, j’étais une nouvelle créature, c’était extraordinaire, merveilleux ! Je brûlais d’amour pour mon Sauveur, et chose extraordinaire, tout de suite et sans effort, j’ai confessé Jésus-Christ et son amour. J’ai constaté alors que bien des gens me tournaient le dos, en commençant par mes copains, avec qui je vivais dans les plaisirs du monde.
J’ai appris à porter l’opprobre de Christ, je dois reconnaître aussi que comme tout apprenti, j’ai cassé des outils, connu des erreurs, qui ont demandé des années pour être effacées. J’ai eu la joie de voir mon jeune frère se convertir quelques mois plus tard. Mais Satan et ses démons n’étaient pas contents, j’éprouvais toujours de violentes douleurs dans mon corps, au cœur et dans la tête, ainsi que des angoisses au point qu’il m’arrivait fréquemment, dans la journée, de crier au Seigneur qu’Il vienne à mon secours ; je ne doutais pas de mon salut ni de la puissance de Dieu, mais je me sentais submergé par la puissance de Satan, et il me tardait d’arriver à la fin de la journée, pour aller chez le pasteur afin qu’il prie pour moi, en communion avec les frères.
J’ai souffert pendant des mois et il a fallu plusieurs années pour que ces douleurs disparaissent entièrement. Il m’arrive encore, après 54 ans, que je me sente attaqué et ressente ces anciennes douleurs que je reconnais comme puissances de spiritisme ou puissance de mort, mais je sais que Jésus-Christ est le grand vainqueur ! Satan rôde toujours comme un lion rugissant cherchant qui affaiblir et dévorer, c’est pourquoi la Bible nous exhorte à être forts, de la force de Christ au travers de toute la Parole de Dieu (crois, obéis et témoigne ! ).
Que ce témoignage puisse avertir et aider ceux qui sont tombés dans ces pièges terribles du Diable, ceux qui en portent les séquelles parfois insoupçonnées, sujets à des luttes dont l’origine reste souvent inconnue (mais que Dieu révèle par le Saint Esprit à Ses serviteurs), ou ceux qui par ignorance sont prêts à y tomber.
Si nous ne sommes pas concernés personnellement, sachons en parler et être comme la petite fille du peuple Hébreu, esclave chez Naaman, chef d’armée, atteint de la lèpre. Elle a su être le poteau indicateur pour la guérison de cet homme, disant : « là-bas, en Israël, il y a un prophète qui guérirait mon Seigneur, s’il y allait ». Son humble conseil a été suivi d’effet.
Aujourd’hui, après 55 ans de marche avec le Seigneur, je peux dire qu’Il a été fidèle à Ses promesses, Il l’est tous les jours et me le prouve. Il m’a donné le bonheur que je n’osais pas espérer, bonheur pour ceux qui le craignent et Lui obéissent, dans la confiance, fidèles à Sa Parole, en comptant sur Sa force, Son secours et Son pardon.
Voici ce merveilleux Psaume 25 (du Roi David) qui a été mon premier contact avec la belle Parole de ce Dieu d’amour :
Eternel, j’élève à toi mon âme, mon Dieu en toi je me confie ; que je ne sois pas couvert de honte ! Que mes ennemis ne se réjouissent pas à mon sujet ! Tous ceux qui espèrent en toi ne seront point confondus ; Ceux-là seront confondus qui sont infidèles sans cause.
Eternel, fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers. Conduis-moi dans ta vérité et instruis-moi ; Car tu es le Dieu de mon salut, tu es toujours mon espérance.
Eternel ! Souviens-toi de ta miséricorde et de ta bonté ; Car elles sont éternelles. Ne te souviens pas des fautes de ma jeunesse ni de mes transgressions ; Souviens-toi de moi selon ta miséricorde, A cause de ta bonté, ô Eternel !
L’Eternel est bon et droit : C’est pourquoi il montre aux pécheurs la voie. Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie.
Tous les sentiers de l’Eternel sont miséricorde et fidélité, Pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements.
C’est à cause de ton nom, ô Eternel ! Que tu pardonneras mon iniquité, car elle est grande.
Quel est l’homme qui craint l’Eternel ? L’Eternel lui montre la voie qu’il doit choisir. Son âme reposera dans le bonheur, Et sa postérité possédera le pays.
L’amitié de l’Eternel est pour ceux qui le craignent, Et son alliance leur donne instruction. Je tourne constamment les yeux vers l’Eternel, Car il fera sortir mes pieds du filet. Regarde-moi et aie pitié de moi, Car je suis abandonné et malheureux. Les angoisses de mon cœur augmentent ; tire-moi de ma détresse. Vois ma misère et ma peine. Et pardonne tous mes péchés. Vois combien mes ennemis sont nombreux, Et de quelle haine violente ils me poursuivent.
Garde mon âme et sauve-moi ! Que je ne sois pas confus, quand je cherche auprès de toi mon refuge ! Que l’innocence et la droiture me protègent, Quand je mets en toi mon espérance ! O Dieu, délivre Israël de toutes ses détresses !
A l’âge de 17 ans, effectuant des travaux de peinture dans une maison de retraite, j’entendais les paroles d’un cantique et pensais : qu’est-ce qu’ils ont besoin d’un « Bon Dieu » chaque jour à chaque heure ? Je ne croyais pas en avoir besoin… et pourtant, ce beau cantique figure parmi mes préférés aujourd’hui :
J’ai soif de ta présence, Divin chef de ma foi
Dans ma faiblesse immense, que ferais-je sans toi ?Refrain : Chaque jour à chaque heure Oh ! J’ai besoin de toi
Viens Jésus et demeure auprès de moiPendant les jours d’orage, d’obscurité, d’effroi
Quand faiblit mon courage, que ferais-je sans toi ?O Jésus ta présence, c’est la vie et la paix
La paix dans la souffrance et la vie à jamais.
Pour moi, la religion comme je l’ai eu dit, est un remonte-pente, mais Jésus-Christ n’est pas une religion, il est le Sauveur ! Que Dieu bénisse votre lecture et nous bénisse ensemble pour Sa gloire !
Louis GASCUEL