Lire 2 Corinthiens 1.12-2.13
Motivations et projets de Paul
12 En effet, voici notre sujet de fierté et le témoignage de notre conscience: nous nous sommes conduits dans le monde, et plus particulièrement vis-à-vis de vous, avec la sincérité et la pureté qui viennent de Dieu, non pas avec une sagesse humaine, mais avec la grâce de Dieu.
13 Nous ne vous écrivons rien d’autre que ce que vous lisez et comprenez. Et j’espère que vous comprendrez complètement,
14 puisque vous l’avez déjà compris en partie, que nous sommes votre sujet de fierté, de même que vous serez aussi le nôtre, le jour du Seigneur Jésus.
15 C’est avec cette assurance que je voulais d’abord aller chez vous, afin que vous puissiez avoir une double grâce.
16 Je voulais passer chez vous en me rendant en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, avec l’espoir d’être soutenu par vous pour mon voyage en Judée.
17 En formant ce projet, ai-je donc fait preuve de légèreté? Ou bien mes décisions sont-elles purement humaines, de sorte qu’il y aurait en moi à la fois le «oui» et le «non»?
18 Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été «oui» et «non».
19 En effet, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, que nous avons prêché au milieu de vous, Silvain, Timothée et moi, n’a pas été «oui» et «non». Au contraire, en lui il n’y a que le «oui».
20 En effet, pour toutes les promesses de Dieu, c’est en lui que se trouve le «oui», et c’est [donc] aussi par lui que nous disons «amen» à Dieu, pour sa gloire.
21 Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a consacrés par son onction, c’est Dieu;
22 il nous a aussi marqués de son empreinte et a mis l’Esprit comme un gage dans notre coeur.
23 Quant à moi, j’en prends Dieu à témoin sur ma vie, c’est pour vous ménager que je ne suis pas revenu à Corinthe.
24 Ce n’est pas que nous voulions dominer sur votre foi, mais plutôt que nous contribuons à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi.
2 J’ai donc décidé en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse.
2 En effet, si je vous attriste, qui peut me réjouir, sinon celui que j’ai attristé?
3 J’ai écrit comme je l’ai fait pour ne pas être attristé, à mon arrivée, par ceux qui devaient me donner de la joie; car en ce qui vous concerne, je suis convaincu que ma joie est aussi la vôtre, à vous tous.
4 C’est dans une grande souffrance, le coeur angoissé et avec beaucoup de larmes que je vous ai écrit, non pas afin de vous attrister, mais afin que vous sachiez quel amour débordant j’ai pour vous.
5 Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, c’est vous tous, du moins dans une certaine mesure, pour ne rien exagérer.
6 Le blâme qui lui a été infligé par la majorité d’entre vous est suffisant pour cet homme.
7 Maintenant, au contraire, vous devez plutôt lui pardonner et l’encourager, de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive.
8 Je vous engage donc à faire preuve d’amour envers lui,
9 car je vous ai aussi écrit dans le but de savoir, en vous mettant à l’épreuve, si vous êtes obéissants à tout point de vue.
10 Or à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et si j’ai pardonné quelque chose à quelqu’un, je l’ai fait à cause de vous, en présence de Christ,
11 afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses intentions.
12 Quand je suis arrivé à Troas pour annoncer l’Evangile de Christ, bien que le Seigneur m’y ait ouvert une porte, je n’avais pas l’esprit en repos parce que je n’avais pas trouvé mon frère Tite.
13 C’est pourquoi j’ai pris congé d’eux et je suis parti pour la Macédoine.