Un certain nombre de questions ont été posées par des jeunes, en rapport avec la foi chrétienne, et ont fait l’objet d’une attention toute particulière au moment de la rédaction du manuel.
Voici la liste des questions, ainsi que de réponses partielles. Les réponses complètes se trouvent dans le livre Pour une foi réfléchie à la page indiquée.
D’où vient le culte des saints et qu’implique-t-il?
Dans le Nouveau Testament, le terme de saints désigne les chrétiens, régénérés par l’Esprit saint (Romains 1.7 ; 2 Corinthiens 13.12 ; etc.). Mais, progressivement, des chrétiens ont commencé à prier pour les défunts, pour leur repos, et à invoquer certains d’entre eux qui avaient eu une vie exemplaire, en particulier ceux qui avaient été mis à mort à cause de leur foi (les martyrs).
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Réponse complète aux pages 599-600 du livre Pour une foi réfléchie.
Pourquoi faisons-nous le culte le dimanche et pas le samedi?
Certains textes du Nouveau Testament attestent que les chrétiens se rassemblaient le premier jour de la semaine – le sabbat, le samedi, correspond au 7e jour de la semaine –, le jour où le Christ est ressuscité (Actes 20.7 ; 1 Corinthiens 16.2 ; cf. Jean 20.19 ).
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Réponse complète à la page 587 du livre Pour une foi réfléchie.
Les femmes doivent-elles se couvrir la tête pendant le culte?
Animés par le désir de prendre l’Ecriture au sérieux et de la mettre en pratique, certains chrétiens estiment que les femmes devraient porter le voile lors des cultes: il en va pour eux/elles de l’obéissance à la Parole (cf. 1 Corinthiens 11.4-16 ). D’autres sont d’un avis différent. Ils font remarquer que l’Ecriture est, certes, Parole de Dieu, mais qu’elle n’est pas intemporelle: elle a été donnée dans des circonstances historiques et culturelles précises (voir p. 175).
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Réponse complète aux pages 589-590 du livre Pour une foi réfléchie.
Est-ce qu’il y a des styles de musique plus justes que d’autres pour le culte?
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La musique ne doit pas être sa propre fin; au contraire, elle doit être au service de la louange de Dieu et de l’édification des croyants (Psaume 33.3 ; Colossiens 3.16 ; Ephésiens 5.18-19 ). Toute bonne musique ecclésiale devrait donc être l’expression vivante et sensible de la spiritualité. La question qu’il faut se poser, c’est: tous les genres musicaux peuvent-ils correctement remplir de telles fonctions?
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Réponse complète aux pages 584-586 du livre Pour une foi réfléchie.
Comment calcule-t-on la date de Pâques?
Une décision du Concile de Nicée en 325 la fixe le premier dimanche qui suit la pleine lune de l’équinoxe de printemps.
Le chrétien doit-il chercher à changer la société?
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La parabole du bon Samaritain (Luc 10.25-37 ) a des tonalités étrangement modernes: ses acteurs n’ont pas de nom et ils vivent dans un monde de mobilité où l’on croise beaucoup d’inconnus. Le Samaritain est un de ces «ils» de mauvaise réputation. Le blessé, lui, est simplement «un homme», mais ce simplement est lourd de sens: il n’est plus ni juif ni samaritain, il est simplement un humain dans le besoin. Seul le Samaritain va traiter cet inconnu comme un «tu», un proche, un prochain.
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Les chrétiens sont citoyens du ciel et sont appelés à être de bons citoyens sur la terre. Ils ne sont pas amis des valeurs de ce monde, mais ils sont amis de ce monde comme humanité dont ils partagent les malheurs et les bonheurs.
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Réponse complète aux pages 631 à 636 du livre Pour une foi réfléchie.
Est-ce qu’Israël est encore le peuple élu?
Des différents éléments présentés, il ressort que l’on ne peut pas affirmer purement et simplement qu’Israël a été remplacé par l’Eglise comme peuple de Dieu. Il ne faut pas disjoindre de la sorte les deux entités.
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Paul refuse l’idée que Dieu aurait rejeté son peuple (Romains 11.1 ).
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Réponse complète aux pages 566-567 du livre Pour une foi réfléchie.
Où ont disparu les 10 tribus d’Israël?
Après la mort de Salomon, son royaume s’est séparé en deux:
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Vers 722 av. J.-C., les tribus du royaume du nord ont été déportées dans différentes régions de l’Empire assyrien, en punition de leurs péchés (2 Rois 17.23 ).
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Cependant, peut-être n’est-il pas tout à fait exact de parler de «perte des dix tribus», dans la mesure où une partie de leurs membres sont revenus d’exil en même temps que ceux de Juda et de Benjamin, à l’époque d’Esdras et de Néhémie.
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Réponse complète aux pages 568-569 du livre Pour une foi réfléchie.
Pourquoi les Juifs ont-ils été autant haïs et persécutés?
Les évangiles rapportent que la foule déchaînée, voulant la mort de Jésus, a réclamé que le sang de Jésus retombe sur elle et sur ses enfants (Matthieu 27.25 ), et Jésus, d’après l’évangile de Luc, a prévu de terribles malheurs en conséquence (Luc 23.28-30 ). Ces passages ont été utilisés, au fil du temps, pour justifier l’antisémitisme et la persécution des Juifs, qui a culminé au 20e siècle avec la Shoah.
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Réponse complète à la page 567 du livre Pour une foi réfléchie.
A partir de quel âge peut-on prendre la cène?
Il n’est pas simple de répondre à la question. Tout dépend bien sûr de la maturité spirituelle et du cheminement personnel de chacun. Certains jeunes sont plus précoces spirituellement que d’autres. On ne peut donc pas établir de règle générale, tout en soulignant qu’il ne faudrait surtout pas prendre la cène pour faire comme le voisin ou la voisine.
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Réponse complète à la page 629 du livre Pour une foi réfléchie.
Faut-il prendre au mot le verset qui dit: «Mon corps est vraiment une nourriture»?
(…) Certains y voient une allusion à la cène, et des théologiens catholiques y trouvent le fondement de leur théologie de la présence réelle du corps et du sang du Christ dans les espèces eucharistiques. Cependant, plusieurs ont contesté cette interprétation, dont Augustin et Luther.
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Réponse complète à la page 628 du livre Pour une foi réfléchie.
Qu’est-ce que le baptême?
D’après l’apôtre Paul, le baptême est signe de l’union du croyant avec Jésus-Christ. Il est signe de son ensevelissement et de sa résurrection avec lui à une vie nouvelle (Romains 6.3-8 ; Colossiens 2.12-13 ).
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Réponse complète à la page 617 du livre Pour une foi réfléchie.
D’où vient le signe de croix et que signifie-t-il?
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Fondamentalement signe d’identité chrétienne, d’appartenance au Dieu trinitaire et de lien avec lui, le signe de croix est malheureusement de plus en plus réduit à une pratique de type magique ou superstitieux, comme s’il avait un pouvoir en lui-même. (…)
Réponse complète aux pages 625-626 du livre Pour une foi réfléchie.