Esaïe 45
6 C’est afin que l’on sache, à l’est comme à l’ouest, qu’en dehors de moi il n’y a que néant. C’est moi qui suis l’Eternel et il n’y en a pas d’autre.
7 Je forme la lumière et je crée les ténèbres, je donne la paix et je crée le malheur. C’est moi, l’Eternel, qui suis l’auteur de tout cela.
8 Que le ciel déverse et que les nuages fassent couler la justice! Que la terre s’ouvre afin que le salut y porte du fruit et qu’avec lui la justice y fleurisse! C’est moi, l’Eternel, qui ai créé cela.
9 Malheur à l’homme qui intente un procès à celui qui l’a façonné, lui qui n’est qu’un vase parmi d’autres vases de terre! L’argile dit-elle au potier: «Que fais-tu?» ou: «Ton travail est mal fait»?
Mathieu 5
6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés !
Cette parole en Esaïe est à mettre en parralèle à ce que je dit ailleurs sur l’interprétation à avoir de la parole de jesus à la montagne (aucune béatitude dans ces paroles).
Quand on est monothéiste il n’y a pas un Dieu créateur de la lumière et du bien et un dieu créateur du mal et de l’obscurité.Il n’y a qu’un seul seigneur pour toute chose.
Et comme dans cette parole d’Esaïe comme pour celle de Jésus l’existence du mal n’est pas à rejeter dans la catégorie chose injuste c’est le contraire.
Si on le fait on renie la grandeur de Dieu , on le rend petit , mesquin.Au final en acceptant un créateur du mal petit et mesquin et en reniant l’idée que Dieu le soit on finit par créé un autre dieu laid petit et mesquin a coté de Dieu et ennemie de Dieu.
Renier que Dieu crée le mal pour la justice, c’est non seulement une infidélité envers Dieu en tant que seul seigneur, mais c’est en plus selon Jésus dans sa parole à la montagne un comportement qui rend malheureux en rendant éternellemnt affamé.