Chapitre 5 : Le mal

Parfois, une phrase ou une affirmation suffit pour nous interpeller, nous faire réfléchir. Voici quelques extraits choisis de la section sur le mal dans Pour une foi réfléchie.

  • L’irruption du mal entraîne une rupture intérieure, une rupture avec Dieu et une rupture avec les autres.
  • En voulant devenir comme des dieux, les hommes ont voulu en réalité dépasser les frontières de leur être, les limites propres à leur état de créatures.
  • En voulant trouver mieux, les êtres humains ont trouvé pire.
  • Suite à l’irruption du mal, l’homme souffre d’une contradiction interne, de la perte de l’intégrité de l’être intérieur.
  • Le mal est pareil à un virus informatique qui se propage et crée ses propres programmes destructeurs.
  • Ni la souffrance ni la mort du pécheur n’ont de pouvoir purificateur; seules les souffrances du Christ ont ce pouvoir.
  • A aucun moment, la Bible ne justifie le mal. Le mal n’est jamais «heureux».
  • Les anges qui ont quitté leur rang ne sont que des créatures; ils ne sont pas au service d’une force égale à celle de Dieu.
  • Finalement, expliquer le mal, ne serait-ce déjà pas déjà l’amoindrir? Ne serait-ce pas lui donner une place au sein de la création de Dieu et, par conséquent, le justifier?
  • Le mal ne peut pas se justifier. Mais, la bonne nouvelle, c’est que Dieu le combat en avertissant les hommes de ses pièges, en limitant sa propagation par ses lois et surtout en se faisant homme, en Jésus, pour le vaincre à la croix par la résurrection.
  • Rien n’échappe à la souveraineté de Dieu, même pas le mal.
  • On peut affirmer qu’à chaque époque se rattachent des formes concrètes, et parfois spécifiques, de péché, liées aux moyens à disposition, à la conception du mal, etc.
  • Tout mal n’est pas péché.
  • Ce n’est pas parce que je ne me sens pas coupable que je ne le suis pas ou, inversement, je peux me sentir coupable d’une faute que je n’ai pas commise.
  • S’il n’y avait pas chez le Dieu de la Bible une telle passion, tenace, envers et contre tout, pour la relation, il n’y aurait pas une telle insistance sur le péché dans la Bible.
  • Les descendants d’Adam sont affectés dès le début de leur existence d’une inclination au mal, d’une orientation hostile à Dieu, à cause de leur relation avec Adam.
  • L’alliance place le péché dans la catégorie du «devant Dieu».
  • La suite de l’histoire sera, et est toujours, une suite d’initiatives divines en vue de rétablir la relation rompue, qui ira jusqu’à l’impensable initiative: celle de la croix.
  • Les indicatifs de l’action de Dieu précèdent les impératifs de sa volonté.
  • La loi donne une forme concrète au péché; il ne reste pas dans les généralités mais est désormais repérable.
  • Dieu ne nous traite pas comme de purs individus, mais il nous considère aussi comme membres de communautés.
  • Il y a des formes de culpabilité – comme le remords qui «enferme» – qui sont tout simplement péché, car elles consistent dans un refus du projet de réconciliation de Dieu pour nous.
  • Dans la perspective biblique, l’homme n’existe que dans le vis-à-vis avec Dieu et avec le monde.