Catégorie : Histoire du christianisme

  • Le 20e siècle : Le temps de l’œcuménisme

    Le recul manque aux historiens pour faire le tri des événements, des idées et des tendances profondes qui ont marqué l’histoire du christianisme de ce dernier siècle. Mais on peut d’ores et déjà parier qu’ils retiendront l’avènement de l’œcuménisme comme un phénomène majeur, même si ce mouvement n’a pas encore donné tous ses fruits. En…

  • Le 19e siècle : Le choc de la modernité

    La sécularisation avance, la société occidentale entre dans la modernité. Les découvertes scientifiques et la philosophie évacuent Dieu du monde et de la pensée. Tandis que les protestants essaient de concilier ce monde nouveau avec le christianisme, les catholiques se replient sur le passé. A l’aube du XIXe siècle, en 1799, le théologien protestant allemand…

  • Le 18e siècle : La raison contre la foi

    La philosophie des Lumières affirme le primat de la raison sur la foi. Le christianisme est réduit à ses principes éthiques, la Révélation niée. Cette sécularisation de la pensée entraîne une déchristianisation générale, qui s’essoufflera à la fin du siècle. «Ecrasez l’infâme!» Ce cri de guerre de Voltaire invite à une croisade d’un nouveau genre:…

  • Le 17e siècle : Le renouveau catholique

    Au XVIe siècle, les catholiques ne sont pas restés inactifs face à la Réforme. Le concile de Trente a enfin pris les mesures qui s’imposaient pour revitaliser une Eglise en perte de vitesse. Les fruits de cette réforme s’épanouissent au XVIIe siècle. Le renouveau touche tous les aspects de la vie religieuse. Au début du…

  • Le 16e siècle : La Réforme

    Confronté à une Eglise corrompue, Martin Luther donne le coup d’envoi de la Réforme le 31 octobre 1517. Ses thèses se répandent rapidement en Europe du Nord. Zurich et Genève deviennent des foyers importants des nouvelles idées, grâce à l’action de Huldrych Zwingli et de Jean Calvin. En ce début de XVIe siècle, l’Eglise d’Occident ne répond plus depuis longtemps…

  • Le 15e siècle : La crise conciliaire

    La papauté a perdu une grande partie de sa crédibilité lors de son séjour à Avignon et pendant toute la durée du Grand Schisme. Pour sortir de la crise, évêques et cardinaux décident de donner au concile une autorité supérieure à celle du pape. Mais cette tentative de réforme échouera devant le refus des souverains…

  • Le 14e siècle : La crise de la papauté

    Le christianisme occidental entame un lent déclin qui conduira à la Réforme deux siècles plus tard. La papauté, exilée à Avignon pendant une soixantaine d’années, est plus préoccupée d’argent et de pouvoir que de spiritualité. Elle offre un spectacle affligeant. Sa division engendre un schisme de quarante ans. Des voix toujours plus nombreuses contestent l’institution…

  • Le 13e siècle : L’apogée médiévale

    Tandis que la puissance de la papauté atteint son zénith et connaît la tentation totalitaire, deux nouveaux ordres, les franciscains et les dominicains, revendiquent une pauvreté absolue et prêchent l’Evangile sur les routes. La théologie trouve des bases rationnelles en intégrant le système aristotélicien, réinterprété par Thomas d’Aquin et Albert le Grand. C’est avec pompe…

  • Le 12e siècle : Diversité et contestation

    Le christianisme se développe en tous sens. Les nouveaux ordres monastiques prolifèrent, la scolastique fait ses premiers pas et le droit canon est unifié. La papauté prend de l’ascendant sur le pouvoir temporel. Mais des hommes se lèvent pour contester la richesse et la puissance de l’Eglise, qui réagit mal. «Quelle diversité en effet! Que…

  • Le 11e siècle : La réforme grégorienne

    Le pape Grégoire VII met en place une réforme vigoureuse pour lutter contre le laisser-aller général qui affecte l’Eglise. Il revendique des pouvoirs considérables pour la papauté, et la fin de la mainmise du pouvoir temporel sur les nominations épiscopales. C’est aussi l’heure de la première croisade. «Quiconque a été promu par simonie, c’est-à-dire à…