Baptiste

C’est entre 2008 et 2009 qu’a eu lieu ma conversion au Seigneur Jésus-Christ. Je l’ai connu par l’intermédiaire d’un ami, qui vivait à ce moment-là, loin du Seigneur.

Ma vie était alors caractérisée par une profonde idolâtrie et un débordement de débauche. Dans mon esprit, se mêlaient de nombreuses croyances, des superstitions, des idées préconçues, sur le Dieu de la Bible et sur ceux que je croyais être ses représentants (l’église romaine).

C’est au cours d’une discussion, où cet ami et moi-même échangions nos points de vue sur nos croyances, que sa façon de parler de Dieu et du Seigneur Jésus m’a touché. J’ai alors eu envie d’en savoir plus sur le Dieu de la Bible, dont cet ami me parlait avec tant d’émotion et qu’il semblait connaître personnellement.

Durant cet échange, mon ami m’incita à mettre Dieu à l’épreuve : puisque je voulais le connaître, Il se révèlerait à moi. Silencieusement, j’ai alors formulé cette prière : « Si tu es le Dieu de la Bible, prouve-moi ton existence, et je lirai la Bible ». Dans le secret de cette prière, j’ai demandé à Dieu comme signe simple et concret, que cet ami avec lequel j’étais en train de discuter prononce le chiffre quatre (que je disais être mon chiffre porte-bonheur) dans sa prochaine phrase. Et Dieu a exaucé cette demande ; car alors que nous parlions de Dieu, et à peine cette requête avait-elle été formulée intérieurement, mon ami a changé de sujet et a entamé une discussion sur les quatre acides aminés qui composent l’ADN.

Il n’en a pas fallu davantage pour me convaincre de lire la Bible. Cet ami m’a d’abord prêté un Nouveau Testament. Partant en vacances peu après, j’ai profité de ce temps libre pour me plonger dans la lecture. C’est avec beaucoup de joie que je me remémore ces moments de découverte de la Parole de Dieu. Mon ami m’avait conseillé de prier Dieu de m’expliquer ce que je ne comprenais pas dans la lecture, et je m’y suis appliqué. Ces vacances ont été un temps béni par Dieu, qui a suscité en moi le désir d’en savoir plus.

Voyant mon intérêt pour la Bible, mon ami m’en a offert une, que je me suis attaché à lire, une fois rentré chez moi. Et pendant environ un an, je l’ai lue régulièrement, en commençant par la Genèse, avec l’objectif de la terminer. Je pensais à tort que Dieu ne voudrait pas de moi avant que j’aie tout lu de sa Parole. Je comprenais beaucoup de choses, en lisant les Écritures, et je voyais nettement ma culpabilité devant Dieu à l’égard de la loi. Pourtant, même si je progressais dans la lecture, je n’avais toujours pas l’impression de connaître Dieu, bien que j’en aie le désir. Un verset, que mon ami avait écrit dans la couverture de ma Bible, m’a été d’un grand secours pour persévérer dans la lecture : « Car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, Ô Éternel ».

Je suis incapable, aujourd’hui, de donner la date précise de ma conversion. Je me souviens cependant de deux événements :

  • Un soir, après une discussion avec cet ami, j’ai été envahi d’un sentiment d’impuissance terrible : je me rendais compte que j’étais perdu, sans qu’il ne me soit rien possible de faire pour me sauver. Je n’arrivais même pas à croire en Christ comme le demandaient les Écritures.
    Resté seul, je me suis mis à pleurer, à genoux, et à demander grâce à Dieu, à le supplier de me sauver. Puis j’ai oublié cette soirée.
  • Le deuxième événement qui me revient en mémoire est une journée de vacances, durant l’été 2009. Je lisais alors ma Bible dans ma chambre. Mon regard s’est porté sur une annotation que j’avais inscrite en tête du texte biblique au cours d’une précédente lecture : « Ne doute pas, Dieu sait ce qui est bon pour toi ».

Je ne m’explique pas ce qui s’est produit à ce moment. Peut-être ai-je compris que je croyais et que j’avais mis ma confiance dans la bonne personne. Cela s’est presque traduit physiquement, comme si un voile m’était ôté de devant les yeux, et qu’une veine se remettait à laisser circuler du sang en moi. J’ai su que j’étais sauvé !

J’ai appelé mon ami pour le lui dire, et il m’a rejoint sur mon lieu de vacances. De grandes discussions ont suivi. Il m’a notamment expliqué le changement radical de vie que cela supposait, la repentance, la séparation du péché…
Je vivais à cette époque une relation amoureuse coupable, à laquelle, non sans difficulté mais comprenant les implications de ma conversion, j’ai mis fin le jour même.

Depuis, Dieu n’a eu de cesse de faire dans ma vie une œuvre extraordinaire, avec amour, patience, douceur et bonté. Quittant progressivement mes péchés, j’ai abandonné, avec le puissant secours de Dieu, la débauche et l’idolâtrie qui caractérisaient ma vie, pour consacrer de plus en plus de temps à Sa Parole, ce à quoi je m’applique encore aujourd’hui.

A Dieu seul toute la gloire, par Jésus-Christ !