Le mot «saints» a-t-il aussi été remplacé? Lorsqu’il désigne les enfants de Dieu, plusieurs versions privilégient les traductions «fidèles», «croyants», «ceux qui appartiennent à Dieu», «disciples», «frères», «membres du peuples de Dieu» ou encore «chrétiens». Qu’en est-il de la Segond 21?
Nous avons estimé qu’il était opportun de conserver le mot, même s’il risquait d’évoquer pour plusieurs les saints vénérés dans l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes.
- Le contexte ne laisse généralement planer aucun doute sur l’identité des saints en question; ceux qui penseraient aux croyants «parfaits» décédés peuvent bien vite se rendre compte de leur erreur.
- Le maintien du mot «saint» permet de susciter un questionnement sur la signification de ce mot dans la Bible et sur les glissements de sens survenus au cours de l’histoire de l’Eglise.
- La notion de sainteté est présente dès l’Ancien Testament en rapport avec Israël et avec les exigences divines. Le peuple de Dieu est appelé à être saint parce que son Dieu l’est, et le Nouveau Testament inscrit les chrétiens dans la continuité par rapport à cet appel (comparer Lévitique 11.44 et 1 Pierre 1.16).
Et Dieu qui examine les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est en accord avec lui qu’il intercède en faveur des saints.
Viviane André
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