Chaque langue a son «génie», sa manière de dire les choses, et c’est ce qui rend difficile l’acte de traduire. Deux grands catégories de versions de la Bible sont repérables actuellement, correspondant à deux principes de traduction différents.
- Les versions à correspondance formelle ou littérales : on cherche à laisser voir dans la langue réceptrice la manière dont la chose est dite dans l’original. En d’autres termes, on reste le plus proche possible du texte source.
- Les versions à équivalence dynamique ou fonctionnelle : on cherche à rendre le sens original en s’affranchissant des correspondances formelles et en essayant de produire les mêmes impressions et réactions que le texte original auprès du lecteur. En d’autres termes, on dissocie le contenu de la forme de la langue d’origine et on le transpose dans la forme de la langue cible.
Peut-on se fier aux traductions de la Bible?
"A moins qu’il n’y ait une volonté délibérée de modifier ou interpréter le texte pour qu’il colle à des opinions précises (comme c’est le cas dans la Traduction du Monde Nouveau des Témoins de Jéhovah), les traductions actuelles sont effectuées par des personnes compétentes soucieuses de respecter le texte. Il peut y avoir quelques divergences d’interprétation sur certains passages, mais cela ne modifie en rien le message général de la Bible."
{tab= les manuscrits} Les manuscrits étaient à l’origine entièrement écrits en majuscules. Ainsi, on ne peut s’appuyer sur le fait que le mot commence ou non par une majuscule, dans la traduction, pour déterminer le sens d’un verset.
{tab= le corps du texte} Le découpage en chapitres et versets est tardif. Il facilite le repérage dans le texte, mais il n’a pas forcément respecté la pensée des auteurs originaux.
Certaines versions intègrent des titres (généralement en italiques ou en gras) dans le texte biblique. Ils peuvent être utiles pour la compréhension et aèrent le texte, mais ils ne sont pas dans les originaux.
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